-> Sei'[ji] [Validé]

Prénom, Nom :
Seiji Inoue [Tout en sachant qu'il a été adopté.]

Âge :
16 ans.

Caractère :
... Le caractère de Seiji est difficilement définissable.
A vrai dire, Sei' est un adolescent qui cherche à prouver qu'il a toujours une part d'enfant en lui. Sans pouvoir se rendre compte que ce temps là, c'est bien terminé. C'est quelqu'un de complexe qu'on n'arrrive que très rarement à comprendre. Il a plusieurs facettes et n'en révèle qu'un petit nombre aux autres. Ce qui fait d'abord de lui, quelqu'un d'étonnant et de déroutant.
Quand on voit Seiji, on pense souvent à des choses pas correcte. Du style: froid, distant, effrayant, repoussant et à la fois attirant, sombre, méprisant et méprisable, dure, insensible, vulgaire, torturé et... Torturable. Toutes ses choses que les gens essayent de ne pas exprimer tout haut, en essayant de se dire qu'au fond ils sont pures et qu'ils ne jugent pas sur les apparences. Cependant, lorsqu'on voit Seiji, on ne peut pas s'empècher de le faire. C'est une proie bien trop façile. Alors on détourne la tête et regarde ailleurs, on a peur de se faire bouffer, de tomber malade en l'observant. Il rend honteux les gens qui le regardent.
Mais aussi... Parfois des gens rient sur son passage.
Mais tout ca, vous pouvez oublier. Le caractère de Seiji n'est pas tel que son physique, ou peut-être que si au fond, dans le sens où il est très sournois et s'immisce dans la pensée des gens, se servant d'eux à sa guise.
Quand on parle avec lui, par contre, l'idée qu'on se fait la première fois, c'est qu'il est pure, sage, enfantin, candide... Maladivement Naïf et doux comme un ange, un agneau. On se pose alors des question: "Pourquoi cache-t-il un caractère adorable derrière une carapace de démon?" "Pourquoi il s'habille ainsi?" "Comment fait-il pour sembler si impure, alors qu'au fond il est si sage?". Haha, vous êtes bien tombé dans son piège.
Seiji est sournois, je vous l'avais dis.
Les plus intelligent, alors, lorsqu'il lui parleront une seconde fois se diront: "Merde, au fond, il est pas si naïf..." . Peut-être qu'ils comprendront qu'il est sournois et vil, mais n'arriveront quasi jamais à se défaire de son piège. Et oui, il est déjà trop tard. Bon, évidement, au fond, il n'est pas aussi sombre que son apparence semble le dire... A vrai dire, il est à la fois doux et dure, sombre et lumineux, adorable et méprisable.
Il se sert des gens à sa guise comme des marionettes, mais pas pour de sombres desseins... Juste pour s'amuser lui même, pour tester ses limites. Vous n'êtes qu'un jeu auquel il va peut-être s'attacher. Vous êtes son puzzle, jusqu'à ce qu'il vous achève et vous accroche au mur, parce qu'il a passé du temps pour finir son oeuvre et désire la faire admirer.
Il n'aime pas façilement, il s'attache, simplement. Il est extrèmement sensible, autant physiquement que psychologiquement, ce qui est une des raisons de son style vestimentaire: paraitre insensible et se protèger des larmes qu'il pourrait lâcher. Non, ce ne serait qu'un manque d'inattention. Il ne s'éprend vraiment que des personne qui, pour lui, valent la peine.
Vous n'êtes qu'un jeu, vous deviendrez peut-être une connaissance... Un ami, qui sait? ... Peut-être même que vous deviendrez plus... Qu'il pensera à vous au moin une fois par semaine, par jour... Mais n'espèrez pas trop, ca vaut mieux. C'est très difficile d'arriver à ce stade, avec lui. En fait, non, c'est très simple, mais vous l'imaginez tellement compliqué que vous rendez vous même la tâche complexe.
... Vous l'entendrez rarement parler de lui, où même parler sérieusement, simplement. Non, il a toujours un air inexpressif, et des manières d'enfant. Comme une poupée qui parle et bouge. Il n'est que son propre pantin et se manie à la perfection pour faire croire à son jeu. Vous serez certainement attendri, même lorsque vous saurez qu'il se fout de vous, qu'il vous utilise. Non, vous ne saurez pas vous défaire de ses paroles, de ses gestes et de sa façon d'être envers vous. Vous croirez que vous êtes la seule personne à qui il fait ça, mais en fait, vous n'êtes que le semblable de tas d'autres personnes. Mais si vous êtes vraiment unique, il vous remarquera, croyez le. Il est fasciné par les gens uniques... Ceux qui ne veulent pas être comme tout le monde, ceux qui veulent être eux même et s'en foutent de l'opinion publique. Si vous êtes unique, il s'attachera plus vite... C'est une fascination qui le perds, en bref... Puisqu'il n'aime pas s'attacher. Seiji est contradictoire.
Parfois, il aime provocer, et même, faire de sa tête. Quand vous direz blanc, il dira noir, et vice versa. Il aime avoir raison, et est très tétu. Il parvient très façilement à ses fins, et c'est vous qui vous lasserez le premier. N'oubliez pas, Seiji à l'air naïf, mais il est sournois!
Niveau amour, Seiji a toujours eu du mal de comprendre les filles. Il n'en demeure pas moins bisexuel. Cependant, les femmes le mênent plus façilement à la crise de nerfs, que les hommes. Il s'attendrit vite pour un rien, mais ne le montre pas toujours. Il gagatise façilement devant des peluches, par exemple... Mais bon. Vous ne verrez que rarement cet aspect qu'il tente tant bien que mal de garder au fond de lui.
Ce n'est qu'un enfant, au fond, qui a besoin de jouet pour survivre. Ne croyez pas que c'est mal, venant de lui c'est attendrissant.
Il aime se prendre des "tripes" à la rien à voir, sur tout et n'importe quoi. Mais c'est un bonhomme sans rire, il ne faut pas vraiment le prendre au sérieux. Parfois il se moque de vous, mais n'en fait paraitre rien à la surface. C'est un humoriste qui se cache derrière un masque de Pierrot. Ces créatures de carnaval, où des larmes noires sont peintes sur leurs joue... Oui, c'est tout à fait lui, de l'extérieur.
Une chose est sûre. Seiji n'aime pas faire du mal au gens. Il se sert d'eux, mais pas avec un but malsain.
Il est peut-être pure, au fond, qui sait?

Histoire :
- Tu es sûre?
- Le soleil, sans la présence d'un nuage, est d'autant plus beau. . Par sa solitude, simplement. Je serais seule, mais j'y arriverai.
- Mei, ton insouciance me fait peur, parfois...
- Ce n'est pas de l'insouciance.
- ... Mais, tu as 16 ans! Avoir un enfant, à ton âge, cela relève de la folie! Son père va te mener la vie dure!
- Tais-toi, Satsuki! Ma décision est prise. Pour me faire pardonner de mes impuretés, je vais donner la vie à l'être qui sera le plus beau de cette terre!
Et Mei se leva, abandonnant son amie, ne jettant même pas un simple regard vers elle. Satsuki ne chercha pas à la retenir, ni même à la rattraper. De toute façon, elle savait très bien que sa meilleure amie ne reviendrait pas sur sa décision. A quoi bon, avec quelqu'un d'aussi butté... Ou plutôt, déterminé. Mei soupira et traîna les pieds jusqu'à chez elle. Elle était bien décidée d'affronter son destin. Affronter ses parents, elle devait le faire tous les jours... Celui ci serait simplement plus difficile à endurer. Elle soupira et se retrouva sur le seuil. Elle ne signala pas sa présence, car elle savait que son père l'engueulerait... L'engueuler de perturber le son de sa misèrable télévision. Elle entra sur la pointe des pieds et ne salua pas son père, se dirigant directement dans la cuisine où sa mère s'affairait dans tous les sens pour préparer un repas convenable. Si la viande était trop ou pas assez cuite au goût de son mari, elle aussi prendrait des coups, il fallait donc que tout soit parfait. Même si la perfection n'existait pas pour Monsieur Takeshi Kawazaki.
Mei pleignait sa mère, au fond d'elle-même, d'avoir vécu un si mauvais mariage. Elle observa un instant cette Natsuko, celle qui l'avait mise au monde. Elle passa faiblement sa main sur son propre ventre, toujours aussi plat, mais renfermant une vie, à présent.
- Maman...
- Pas maintenant, Mei.
- Je suis enceinte.
Le pot à curry faillit tomber de la main de la dame qui cessa directement de s'affèrer. Elle resta dos à sa fille et serra les lèvres avant de répondre d'une voix tremblante.
- Avortes.
- Non. Je ne VEUX pas.
- TU N'AS PAS LE CHOIX!
Mei allait à son tour partir dans sa colère lorsqu'une voix grave se fit entendre derrière elle.
- Qu'est-ce qui ce passe, ici? Cessez un peu de gueuler comme des truies! Il y en a qui regardent la télévision ici!
- Ne t'inquiètes pas, chéri, retourne t'asseoir... Ce n'est rien.
Natsuko fixa sa fille, la défiant de répliquer à ses mots, mais celle ci n'avait pas finit de se rebeller. Elle se retourna vers son père et lui dit.
- Je suis enceinte, Takeshi.
Car cela faisait bien longtemps que Mei n'appelait plus son père "Papa". Il n'était qu'un étranger misérable, un porc répugnant qui ne méritait pas la vie. Elle se doutait bien de la colère que cela allait engendrer, mais elle était prète à tout endurer pour la vie de son enfant.
Son père resta sans voix pendant un instant avant de poursuivre d'un ton méprisant.
- En plus d'être une junkie, t'es une sale traînée!
- Faut bien que je tiennes de quelqu'un! Bien que je ne sois pas encore à ton statut de vermine alcoolique!
Elle recula d'un pas lorsqu'elle vit l'air menacant de son père qui allait lui donner une raclée. Non, il se retint et contenta de dire d'une voix forte, qu'elle n'avait plus à vivre sous son toit et qu'elle devait partir dans l'heure qui suivait.
Mei était alors montée dans sa chambre, préparant ses sacs, résistant à l'appel désespéré de sa mère à genoux à ses pieds, la suppliant de ne pas la laisser seule. Lui lancant qu'elle était sa seule raison de vivre, et qu'elle ne pouvait pas la laisser de cette manière derrière elle. Non, le seul cri que percevait Mei, était celui de son futur enfant lorsqu'il naitrait, 8 mois et demi plus tard, et qu'elle élèvrait avec tout l'amour dont elle pouvait être dotée. Elle quitta la maison, sa mère après elle qui abandonna, seule, au milieu de la rue. Mei marcha ainsi longtemps, payant le bus pour aller chez la seule personne qui lui restait... Et pas des meilleures.
Elle arriva dans un quartier miteux et sonna à un immeuble où une voix d'homme l'accueilli. La porte s'ouvrit et elle la poussa, tirant ses affaire misèrablement derrière elle, montant au deuxième étage. Arrivée au palier désiré, elle toqua et la porte s'ouvrit sur le père de son enfant.
- Pitié, Satoru...

Les jours passèrent, puis les mois. Mei faisait tout les travaux qu'elle pouvait pour entretenir sa part du loyer qu'elle partagait à présent avec Satoru. Celui ni ne semblait se foutre totalement du fait qu'elle était enceinte, et ne lui adressait la parole que pour rêgler les comptes et lui demander ce qu'elle comptait faire à manger.
Mais lorsque le 9ème mois de sa grossesse fut atteint, puis le jour J... Satoru ne l'écouta pas, il nia ses demandes d'aide alors qu'elle venait de perdre les eaux, allongée dans le lit qu'ils partagaient. Il prétexta le boulot qu'il devait rejoindre et la planta là. Elle se débrouilla tant bien que mal d'appeler l'ambulance. Elle accoucha chez elle... Mais fut tout de même transportée à l'hopital. Elle était visiblement victime d'une infection qui se révèla bien grave. Le bébé n'avait rien et semblait même en excellente santée. Lorsque le soir fut venu et que Satoru arriva à l'hopital, une infirmière l'accueillit avec un air grave sur le visage.
- Mei est morte, il y a une heure... Malgré tout ce qu'on ai fait pour elle.
- ...
- Vous êtes le père de l'enfant?
- Non, je n'étais qu'un ami.
Et il s'était barré.
__________

- Maman, on va voir mon nouveau petit frère alors?
J'avais trois ans et demi, cette année là. Ma mère était sur une procédure d'adoption. Un enfant de deux mois, on m'avait dit que ce serait un bébé, et que je devrais bien faire attention. Après tout, mes 3 autres frères et mes 2 soeurs avaient, eux-même, prit bien soin de moi. J'en étais devenu un enfant exécrable, un petit prétentieux, un prince. La plus vieille de mes soeurs, Hanako, qui avait alors 11 ans, était au petit soin avec moi. J'étais comme sa poupée, et cela ne me dérangait pas. Bichonné toute la journée, il suffisait que je demande une chose pour qu'elle me l'offre. J'étais loin de m'imaginer que l'arrivée du bouffon du roi dans notre famille allait changer mon statut de prince.
Ce jour-là, c'était le jour J. Nous allions voir mon petit frère. Enfin! Je trépignais d'impatience, et dans notre grande voiture, je tappais sur les nerfs de tout le monde. J'étais si doué pour ça. Arrivés à l'orphelinat, on me délia enfin de mon siège d'enfant et j'en profitais pour faire quelques pas maladroits mais on me rattrapa bien vite. Je ne désirais qu'une chose, c'est qu'on arrive enfin à l'endroit où on me présenterait mon petit frère. Evidement, à cet âge, j'étais loin de comprendre son passé et le passé de ses vrais parents. Ma mère n'en avait parlé qu'à Taïra, notre frère ainé. [Il avait déjà 17 ans, à ce moment là.] J'étais d'ailleurs loin d'imaginer que mon petit monde n'étais pas aussi parfait que je pouvais le croire. Que ma mère n'était pas aussi heureuse que son sourire semblait le dire, et que mon père n'était pas le gros nounours qu'on pouvait croire en surface.
Je trépignais d'impatience, tentant, en vain, de me défaire des bras d'Hanako.
Puis nous sommes enfin arrivés et accueillis. Le temps nous permettait de rester dehors, la vieille dame disait qu'elle allait chercher le petit avec maman. Pendant ce temp là, la seule chose que j'était apte à faire, c'était courrir sur mes petites jambes pour jouer à la balancoire avec les autres enfants présents. Je pense seulement maintenant à leur pauvre vie... Des orphelins. Je n'aurais certainement jamais été capapble de survivre sans mes parents, moi. La famille est une force vitale.
Puis maman est revenue avec, dans le maxi-cosi, un petit enfant de 2 mois. Je me précipitais vers elle comme tout mes autres frères et soeurs, ceux-ci plus calmement, sachant qu'il ne fallait pas l'effrayer.
La vieille dame de l'orphelinat avait déjà informé ma mère du fait que le bébé aurait du se nommer "Taïra", ce que la mère de l'enfant avait désiré avant sa mort tragique. Hors, mon aîné possédait déjà ce prénom. Il en fut convenu qu'il s'appelerait Seiji.
Seiji Inoue était né sous nos regards éblouis d'enfants, ce jour là... Deux mois après sa véritable naissance.
Ce jour là, contrairement aux autres... Mon royaume avait commencé à s'effriter lentement. J'ai vu ce regard, j'ai vu cet enfant, et j'ai décidé de le haïr, parce que je savais qu'il deviendrais un prince rival. Il était mignon à croquer, je le savais, la mère le bercer doucement, et il avait finit par fermer ses yeux d'un noir étincellant. Puis elle le tendit délicatement à Taïra, sous mon regard affreusement jaloux. Le regard de mes frères et soeurs n'était plus sur moi mais sur cet enfant calme et si adorable. Mais je n'allais pas me laisser faire ainsi. Il me menacait ouvertement. Ma mère faisait les papiers officiels avec la vieille dame et notre père. Je décidais de récupèrer l'attention de mes frères et soeurs, de n'importe quelle façon.
Je me mis alors à courir un peu partout, faisant bien attention à ce qu'ils me remarquent. Ca ne fonctionnait pas vraiment. Je me débrouillais pour faire toute sorte de jeu, et à m'éloigner un peu pour qu'on vienne me rechercher. C'est en courant que je finis par trébucher. Il ne fallait pas rèver, un enfant de 3 ans, ca ne court pas si façilement. Je n'avais qu'une petite écorchure, néanmoin, je me mis à pleurer... Profitant de cette minuscule blessure pour récupèrer mon trône dans les bras de ma soeur chérie.
C'était le commencement d'une querelle sans merci entre lui et moi.
Le temps passait et ma jalousie accroissait, il était de plus en plus mignon et me volait de plus en plus mon petit royaume. Un jour, cette jalousie grandit violement, alors que ma mère lui donnait un bain dans la cuisine [Bah, oui, il était petit, il avait une petite baignoir en platique -_-" ]. Mes deux soeurs, Hanako et Sayoko se disputait la place la plus proche pour l'observer et gagatiser. Moi, j'étais un peu à l'écart, et observait la scène, ne sachant pas que faire pour que l'on me remarque.
- Tu veux jouer avec Seiji, toi aussi, Masami?
Me dit ma soeur avec un éclatant sourire. S'en était trop. J'étais détrôné pour de bon. Je refusais et m'éloignais en boudant sous le regard interrogateur de ma soeur et ma mère.
- Ne vous inquiètez pas, les filles. Masami est jaloux, c'est normal.
Elle avait beau l'avoir murmuré, j'avais bien entendu Sayoko. A vrai dire, c'était vraiment une mêle tout. Elle était très bavarde et c'était la plus extravertie de toute la famille. Elle faisait bien remarquer sa présence, tandis que Hanako était une fille très sage et renfermée.
Ca n'a pas changé. Hanako est devenue une femme soumise, mais mariée à un homme très gentil, ce qui est rassurant. Elle a une fille aussi douce qu'elle. Ma seconde soeur ne se laisse pas marcher sur les pieds, c'est elle qui a fait que son copain est à présent sortit de prison. Je ne vais pas éplucher la vie de tout ceux de ma familles... Ce serait bien long et fastidieux à décrire. Là, seul Seiji m'importe, car tout à bien changé entre nous, malgré que...
Bref. Le temps allait en se dégradant. Lors de mes 6 ans, nous avons déménagé. Je me souviens encore de toute ses complications. Nous avions une maison, à présent, beaucoup plus grande. Seiji grandissait, lui aussi, et montrait des signes d'hyperactivité. Il promettait d'être un enfant devastateur. Un véritable ouragan.
Bref, tout évoluait. Je ne m'en rends compte vraiment que maintenant, mais mon père était déjà d'un autre monde que nous... Nous dînions en silence et lorsqu'il quittait la table, tout le monde se mettait à parler, et à rire. Lui se callait dans son fauteuil en regardant le journal télévisé d'un air sérieux.
Je rentrais à l'école de ce village inconnu. J'avais une pointe d'appréhension, mais je me fis vite des amis. Mon petit frère était dans la même école que moi et me collait tout le temps, en faisant bien exprès de me tapper la gêne devant mes amis. Cette haine que je lui portais s'accentua d'avantage...
On trouva chez lui, une capacité intellectuelle assez élevée. Effectivement, il avait beaucoup de mémoire, mais il avait d'autre complications. Mais bon, pas de quoi alarmer à ce moment là.
3 ans plus tard, je me souviens encore de ce jour. C'était quelque jours avant Noël. Nous avions été à un marché à pied, car il y avait eu une dispute avec mon père, et il ne voulait pas nous conduire. J'avais été avec ma soeur, et mon petit frère. j'avais vu Hanako s'éloigner et parler avec un ami de l'école, à part. Je ne savais pas trop ce qui ce passait, mais je savais que cette soirée serait une très mauvaise à passer.
Lorsque nous rentrâmes, Seiji et moi dûmes subirent la pire vue qu'on puisse avoir. Je n'avais jamais encore, vu ma mère pleurer. mais ce jour là, tous les enfants étaient dans la même pièce. Notre père manquait au rendez-vous. Je ne savais pas ce qu'il se passait... Je ne le su pas tout de suite. Hanako me murmura ainsi qu'à Seiji:
- Allez dans ses bras...
Et on s'était dirigé, plus aucune haine entre nous, à ce moment là, vers notre mère, secouée de sanglot.... Nous nous sommes faufilés dans ses bras, et nous lui murmurions tant bien que mal que ca passerait... c'était ce qu'elle nous disait quand nous pleurions. Mais ca n'allait pas passer.
Le lendemain matin, je m'étais levé assez tôt... Ma mère et mon père étaient déjà dans la cuisine. Mon père me fit un signe sévère de la tête. je ne pouvais pas rester à leur coté. Seiji était déjà levé et restait prostré dans le salon, à proximité, l'air blème. Je me dirigais vers lui et m'était installée tout proche. Une dispute entre mes parents, ca non plus, je n'en avais jamais entendue. Je n'ai pas entendu leur propos, mais ce n'était pas tendre... Ils criaient, et ma mère pleurait encore. Puis j'ai entendu un claquement de porte... Mon père était partit.
Seiji vécu aussi mal que moi le divorce de nos parents, et la souffrance que cela avait engendré à ma mère. Elle n'aimait plus notre père depuis bien longtemps... Mais elle se retrouvait avec 7 enfants à sa charge, sans les moyens suffisant pour les nourrir correctement. D'autant plus que deux jours plus tard, on la virait de son boulot.
L'année qui suivis, elle se mis à prendre des cours d'informatique, comme un graduat pour pouvoir exercer le boulot de secrétaire. Mon petit frère et moi, nous changions d'école, une école en ville plus accessible.
- Tu as combien de frère et soeur?
- J'ai 4 frères et deux soeurs...
- Houlha, c'est beaucoup ca!
- ... Oui, mais le dernier est adopté! Et ma mère a fait 3 fausses couches.
- Ouf! Tu parle de ton petit frère, quand tu dis le dernier?
- Ben, oui...
- Pourtant, il te ressemble beaucoup.
J'avais à ce moment là, 10 ans... Les autres élèves venaient souvent se plaindre du sale caractère impulsif de mon petit frère... je les renvoyaient d'un ton mèchant, en disant qu'il n'avait rien de mon frère et qu'il fallait qu'ils me laissent avec lui. C'était certain, Seiji était un sale gosse. Moi je me renfermais et me retrouvais très peu sur de moi.
Puis je quittais cette école pour le collège. Enfin!
La situation da ma mère évoluait, et elle avait réussi à empocher un bon statut en temps que secrètaire d'un avocat très réputé.
Les finances allaient mieux, et mon petit frère fut placé dans une école spécialisée, car il avait un léger retard. Je le voyais évoluer, il allait mieu et me prenait bien moins la tête lorsqu'il était loin de moi. Pourtant, c'était toujours un sale gosse...

Je ne comptes plus les soucis auxquels nous avons du faire face, lui et moi... Je ne vous les exprimerais pas tous... Mais je peux vous avouer en toute franchise, que pendant un long moment, notre famille était en proie à de nombreux problèmes. Pour tout dire, avant que ma mère retrouve un emplois, elle a avoué qu'elle s'était vue à la rue avec nous tous... Seiji et moi, nous l'avions ressentis, évidement. On sous-estime souvent les enfant, mais une telle atmosphère était bien palpable. On a douté longtemps, croyant que jamais les beaux jours ne reviendraient... Notre père ne venait plus nous voir depuis ce jour-là... Et notre haine envers lui était montée au fond de nous à travers les propos de nos frères et soeurs sur son compte.
Mais tout ce qu'on pouvait faire, à notre statut, c'était espèrer, simplement... Et finalement, on a entendu nos prières.
Notre mère a connu un homme. C'est aussi grâce à cela qu'elel est sortie de sa dépression. Son boulot n'était pas celui qui lui convenait, mais elle ne pouvait pas se permettre de le quitter dans la situation dans laquelle elle était.
Cependant, l'arrivée de notre futur beau-père ne fut pas toujours la meillerue chose parmis nous.
Il était doux, et très gentil, certes, mais certaines chose ne semblaient parfois pas être acceptées par son esprit. Célibataire depusi bien longtemps, se retrouver avec 7 enfants en un coups, c'était bien quelque chose qui changait sa vie. Bien que la plupart de ces enfants étaient déjà adultes.
Moi j'étais devenu un adolescent, suivant d'assez près mon propre grand-frère qui avait attrappé un style trop sombre et "Vampiresque". Il m'impressionait avec ses grands mots de poète. Mais il a finit par risquer de nous faire perdre notre nouveau père...
J'ai vu Seiji pleurer ce soir là, et je me suis rendu compte qu'au fond, je l'aimais... Mon petit frère.
On a tout les deux eu peur, quand on a vu la réaction de notre beau-père face à cet ami qu'avait ramené notre grand frère. Cet ami semblait effectivement légèrement éfféminé, et était visiblement homosexuel.
Notre beau-père... A cru que notre frère était avec ce garçon. Ils se sont disputés quand l'ami en question est partis.
Je ne suis pas Seiji, mais j'ai partagé son sentiment ce jour là... On a été transplanté des années auparavant, ces cris, nous ne voulions plus les entendre... Le pire fut lorsque ma mère rentra. Entendre sa voix, contre celle d'un homme... Je ne sais pas si vous visualisé ce sentiment qui nous a parcouru, Seiji et moi... Mais c'était comme ci le bonheur que nous avions ratteint était en train de tomber en poussière.
Evidemment, c'était un malentendu. Il n'en fut rien.
Mais ca m'a fait réfléchir, moi qui hésitait dans ma sexualité. J'avais à présent peur de tomber en amour avec un homme. Mais ca arriva... Je ne pu rien faire. A partir du jour où ma mère l'apprit s'écoula un an où je ne parlais plus à personne de ma famille hormis Hanako, ma soeur qui m'avait toujours compris. Je m'éloignais aussi de Seiji... Il avait alors 13 ans... Moi 16.
___________

Je m'appelle Seiji Inoue. Enfin, je n'ai pas toujours été doté de ce prénom là. Il parait que j'aurais du m'appeler Taïra, comme mon frère ainé.
Je me demande parfois si mon adolescence a été normale. Elle n'est pas encore terminée, mais je me pose beaucoup de question, comme chaque ado normal. Cependant, je n'ai rien de normal dans ma tête, sur mon corps. Je suis le modèle de la différence, et ca me procure un étrange sentiment de joie, de jubilation. Je ne suis pas l'ado typique et déprimé, pourtant, avec mon enfance, peut-être que j'aurais pu le devenir.
Mais à mes treize ans, un évènement changa ma vie.
Vous savez, j'ai toujours été un enfant difficile à vivre, surtout avec mon grand frère Masami. Mais il a fallu qu'il s'éloigne de moi pour que je me rende compte à quel point je l'aimais. A vrai dire, j'ai toujours cherché à pourrir sa vie, parce que je voulais lui offrir toute la haine que je voyais dans son regard... J'avais l'impression d'être détesté par lui, et j'avais l'envie d'attiser sa haine en lui donnant des raisons de me détester.
Pourtant, c'est grâce aussi à lui, que je suis devenu si calme et réflèchis, maintenant. Que je pense avant de parler, et que les gens se méfient de moi. En me parlant, ils croient que je suis naïf et doux comme un agneau. Et pour finir, je les manipule. Oui, c'est grâce à mon frère que je peux tant m'amuser à ce jour.
A vrai dire, quand ma mère a appris son homosexualité, elle l'a presque renié. Je le voyais tout les jours, mais elle ne lui adressait plus la parole, il ne faisait que manger en notre présence, elle faisait toujours ses lessives. Mais lui, il jouait l'ermite dans sa chambre, reculé de tous. L'ambiance n'était pas la meilleure... Mais ca m'a fait réfléchir. Sur cette année là, j'ai perdu mes deux virginités... J'ai aussi évolué mentalement. Moi qui avais toujours été en retard pour tout, je commencais certaines choses assez prématurément. Je me suis vite rendu compte que je ressemblais fort à Masami. Ma mère ne supporterait peut-être pas deux homosexuels dans sa maison, ces pourquoi je me tus cette année là. Surtout qu'elle croyait toujours en ma naïveté, et mon sourire enfantin. Mais je me suis aussi métamorphosé.
J'ai commencé à adopter mon style vestimentaire plus sombre puis de plus en plus féminin sous le regard réprobateur de ma mère. J'ai laissé pousser mes cheveux, j'ai commencé à mettre des lentilles grises... Je me suis métamorphosé, autant physiquement que psychologiquement.
Ce pourquoi, lorsque ma mère et mon frère eurent finalement discuté calmement et que ma mère ait accepté son homosexualité, j'ai commencé à me rapporcher de mon frère. Masami me ressemblait plus que je le croyais. Nous avons commencé à parler sérieusement, contrairement à ce que nous avions toujours fait jusque là. Il m'a apprit à être tel que je suis. A ne pas me soucier du regard des autres... Il est devenu mon professeur. Je l'admirais, je l'aimais. Je me suis finalement rendu comtpe que lui aussi m'aimait, qu'il m'avait accepté comme frère depuis bien longtemps.
Depuis, il a toujours été là pour moi, et plus rien n'a vraiment changé dans ma famille, tout est stable. Il m'a aidé à avouer ma bisexualité à ma mère, qui a eut beaucoup plus façile à l'accepter que pour lui... Mon beau-père nous fait ressentir à tout deux un malaise palpable lorsqu'il nous adresse la parole... Je crois que je m'en fous assez. Je n'ai plus besoin de l'avis des autres.
L'atmosphère chez moi, n'est pas toujours agréable, mais je m'en sors comme chaque personne de mon âge. Je fais moi-même des efforts envers eux.
La seule chose que je crains, c'est que Masami m'abandonne dans cette maison, maintenant qu'il a 19ans. J'ai peur de ne plus tenir, lorsqu'il fera sa vie.

[Précision: cette histoire se rapproche très fortement de celle que moi j'ai vécu. J'aimerais que vous la respectiez et ne l'utilisiez pas. ]

Mon SEIJIIIIIIII <333


*voulais simplement être la première à poster *

SEIJI MON AMOUUUUUUR !

WELCOME BACK MY DEAR *o*

[Duh ça va être fun Allen trouillomètre à zéro dans le lycée avec SeiSei 'Seiji. J'ai peur. Protège-moi, protège-moi, protège-moi' *ferme les yeux* XD
Pas touche Tsuki *out*]

**

Re-Yôkosoooooooooooooooo
Content de te revouar parmi nouuuuuuuus *0*

[Ayant eu des problèmes avec internet, ce week end, j'ai fais la flemmarde, ma présentation est terminée xDD Mais bon... voilà *En fait j'ai juste rien innover TT* xD]

*o* Ma Tsukiinouneette ^o^ <333 Merci à toi . Heureux de te revouar *o*


._. Mon Allen d'amouuw Marcciii *o*.
[ Mais, tu sais.. *Air sensuel* Je serais toujours là pour que tu m'colle avec amour. *OUT* XD Arf. ]


Ha ha Kaiiijiiii *Cri strident* Merci XD *BAM* . n.n Comme ci je n'allais pas revenir, kwa XD. *o* Allez, j'arrète de flooder -.- *Sort*

Mon Seijiiiiiiiiiiii *lui sautte dessus* x33333

Il te manque juste le mot de passe [Entre l'âge et "que pensez vous du forum"] ou je sais pas comment ça s'appelle xD
Sinon everything is perfect *o*

[Trouvé c'est : "Mot de passe du règlement :" mDr trop facile ^^]

J'attends le MDP pour te valider <33

Voilà ce qui ce passe quand on copie-colle d'une présentation déjà faite XD . *Le pire étant que je l'ai lu 2 fois, le règlement xDD * *La ferme*

OWW Mercii Tsukinounette XD

De rien Seiji d'amour à la crème xD

Validéééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé <33

[Ton oublie te coutera un susu' with me ]

MERCIIIIIIIII <33

[Oulha XD C'est trop pour moi, je supporterai pas *SBAM* Bon, okai, j'arrète de flooder TT]