Keitaidenwa Rei
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Keitaidenwa Rei

Nous sommes en plein coeur de Kyoto, en l'an 2043. D'étranges messages ont été reçus sur les téléphones portables, prédisant la mort de leur possesseur... Et voilà que les élèves sont enfermés dans un lycée qui semble n'être que fantôme pour la ville...
 
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 H elp

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Seiji Inoue
Etudiant Japonais
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Seiji Inoue


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Humeur du perso : Tu m'touches, j'te bouffe. Il n'y a que 'Lui'.
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MessageSujet: H elp   H elp EmptyMer 19 Déc - 1:13



Les poètes auraient sans doute décrit cela comme « Les murs pleuraient les gens, le sol piétiné par ces larmes » ou tout un tas de choses remplies de métaphores pompeuses qui arrachent les soupirs à fendre l’âme des jeunes filles. J’aurais pu écrire ça aussi, je l’écrirai peut-être, si je sors vivant de cette foule. Pourtant, les seules choses qui me passent par l’esprit ne sont plus poésie et beaux mots. Dans ma tête, j’ai atteint le niveau de langage de mes voisins qui se bousculent. J’ai chaud, et je ne supporte pas ça. Cette chaleur est un poison. Je veux leur gueuler à la figure de la fermer, de se calmer. Je n’ai pas envie qu’ils m’expliquent. Leurs larmes, leur sueur. Tout me répugne chez eux. La seule chose que je veux vraiment, c’est qu’ils la ferment. Lorsque j’étais enfant, j’étais le genre à être d’une sociabilité extrême, à me pencher vers les plus petits que moi, et à les réconforter lorsqu’ils allaient mal. Les gens qui m’entourent ne sont plus des gosses à proprement parler. Ce n’est donc pas moi qui ai changé, mais la populasse nauséabonde qui m’entoure. Je suis toujours l’enfant qui aime se pencher vers les petits. J’essaye de m’en convaincre.

Lorsque je suis arrivé dans cette foule, dans ce milieu détestable, je me suis dis que c’était la fin terrible et tragique de « Seiji Inoue ». Pas parce que l’apocalypse aurait pu se lire sur les traits de leurs visages immondes, non, juste parce que, une fois de plus, j’avais prouvé ma banalité. Celui qui veut toujours être différent des autres se retrouve confronté à la réalité, attiré par les mêmes choses –abstraites ou concrètes- que ses imbéciles. J’ai eu peur d’être détrôné pendant un faible instant. Moi qui ai déjà tant faiblis misérablement, ces derniers temps, je ne pouvais me le permettre. A vrai dire, je suis là à épiloguer l’instant dans ma tête, à me ré expliquer sans cesse ce qui se déroule sous mes yeux. J’essaye de ne pas trop penser à autre chose, j’essaye d’être une enflure de renom même pas capable d’y penser alors qu’un évènement tragique pourrait éventuellement se préparer. Non, je ne suis pas cette enflure, il faut que je pense à ce à quoi je dois penser, ce à quoi je veux penser. Une personne.

Je suis répugné des gens, je n’admets pas qu’on me touche, qu’on me bouscule, qu’on m’effleure. Je ne supporte pas cette transpiration qui frôle ma peau, je ne supporte pas tous ces contacts. J’ai finis par y être trop sensible. Tout contact désirable ou non, est multiplié par cent. Je sens leur chair de poule et les frissons qui se glissent dans leurs nuques. Mes yeux mi-clos, j’avance sans pouvoir m’en empêcher. Je les sens me bousculer, et chaque doigts qui se pose sur mes vêtements me donne l’irrésistible envie de me retourner vers eux pour les frapper.

Je n’ai jamais été violent. Je suis trop maigre pour ça. Je suis trop efféminé. C’est connu, les filles ne frappent pas à moins d’être de véritables ogresses. Je n’ai jamais été pour le crêpage de chignon façon « Attention ongle coupant ». Je me suis toujours contenté de détester tout bas. Ou tout haut mais sans gestuelles. Pourtant, là, maintenant, sordide que je suis, je ne peux m’empêcher de tous les vouloir disparaître, de tous les étouffer de mes mains. Ils ne comprennent tout simplement pas… Vous ne voyez pas que je ne veux voir qu’une personne ?

La folie est plus dense, leurs corps immondes se pressent contre moi et me poussent contre un mur. Visage contre celui-ci, je ferme les yeux. Je ferme les yeux et je pense, serrant ma main en un poing. Je pense à lui. Je pense à son visage quand je l’ai embrassé et aux promesses silencieuses que je lui ai faite. Je pense à son regard, je pense à lui, et au fait que je suis un lâche. Je me demande pourquoi j’essaye tant de l’éviter. Je me demande pourquoi je tente de donner une image abstraite de moi aux autres alors que la seule personne que je veux contenter est lui, non moi. Je n’ai plus envie de dégoûter les gens, je veux plaire. Je ne veux pas leur plaire, mais plaire à lui seul. Allen T. Save vous où il est ? Je lui ai promis, laissez moi passer, je veux le voir, je dois le rejoindre pour qu’il ne me quitte pas. Je lui ai promis que tant qu’on serait ensemble, lui et moi, rien ne pourrait nous arriver. J’ai promis.

J’ai envie de pleurer, je ne peux plus bouger. Mon corps se presse contre le mur et je ferme fort les yeux en rentrant mes ongles dans ma peau. Je veux te voir. J’ai une boule de rage de haine, de tristesse et de toutes ces choses qui se forme dans ma gorge. J’essaye de me contenir. Mais je dois te retrouver. Je vois ton visage à travers mes paupières closes et j’explose.


- ARRETEZ, BORD*L. LAISSEZ MOI PASSER.


J’ai rouverts les yeux et bouscule les gens, pris d’une panique beaucoup plus fondée que la leur. Les gens me poussent, et gueule à leur tour, d’autres éclates en sanglots en disant qu’il ne faut pas crier, que c’est pas le moment que s’énerver. Le courant des gens est contre moi, et ils me font avancer dans une mauvaise direction. Ma respiration se saccade, j’ai des larmes de rage qui me montent aux yeux.


- Lâchez moi ! Laissez moi passer ! Je dois… - Je me tais un bref instant, sentant quelqu’un me bousculer plus fort, j’éclate - … CREVEZ TOUS.


Je perds les pédales et m’effondre à terre. Les gens forme un tout petit cercle autour de moi. Je plonge mon visage dans mes mains et respire lentement. Je sais ce que j’ai. Masami avait la même chose. Masami savait comment on faisait dans ces cas là. Dans ma poitrine, ça brûle, j’ai mal. Je ne sais plus respirer, mes yeux se voilent. Les gens mes regardent et commencent à murmurer « C’est Inoue… C’est Inoue… » . J’entends des bribes de leurs mots. Un garçon commence à parler plus fort. Il n’y a qu’une dizaine de personnes qui se sont arrêtées. Ce garçon me dit des mots immondes… Il dit que c’est moi. Il dit que je suis un tueur. Je suffoque. Une fille le raisonne, et m’aide à me relever. Mes jambes manquent de crouler son mon poids. Le gars ce calme, comprenant sans doute que je ne pourrai tuer personne, aussi faible que je suis. Sèchement, je retire mon bras de la main de la jeune fille. Elle jure, et dit que c’est une bonne façon de la remercier de m’avoir aidé. Elle ne m’a pas aidé. Bientôt, le monde se reforme autour de moi et je suffoque de plus belle, je bouscule les gens en sens inverse et lève enfin les yeux. Les gens ne font plus attention à moi, ils font surtout attention à bien paniquer. Quel spectacle.. Je regarde après toi dans la foule, j’essaye de me lever sur la pointe des pieds mais manque toujours de tomber. Mes poumons me brûlent. Ce n’est qu’une crise d’angoisse, mais j’ai mal. Mes gestes sont précipités. J’arrêtes les gens et leur demande tous s’ils n’ont pas vu « Allen Takahashi » celui que tout le monde connaît, et que tout le monde trouve étrange.

Tout le monde me regarde étrangement. Je les hais .Je continue à avancer. Je ne peux pas faire confiance à ces gens. J’ai la tête qui tourne, je ne sais plus articuler. Ma main se serre sur mon sweet, je cesse d’avancer, j’ai mal. Je ne discerne plus rien. Ma main se pose au hasard sur l’épaule de quelqu’un. Une fille. Je tente d’articuler…


- … Vous n’au…Vous n’a.. . Allen… Takahashh..

Je tourne de l’œil et manque de tomber dans les vapes.

… Dites moi où il est …
[J'ai pas relu TT.. J'espère que ce n'est pas trop nauséabond XD]
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Mayuko Uotani
Etudiante Japonaise
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Mayuko Uotani


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MessageSujet: Re: H elp   H elp EmptyMer 19 Déc - 23:34

Une tâche blanche. Une goutte de pureté au milieu de cet océan d’immondice que forme les élèves du lycée rassemblée dans le hall. C’est la panique. Personne ne semble pouvoir aligné une pensée cohérente. Et je suis là. Au milieu de ces élèves affalés, épuisés, en larmes, transpirants dans leurs vêtements noirs, tous échevelés. Moi, Mayuko, je suis là, parfaitement droite dans mon kimono d’un blanc immaculé, les cheveux bien rassemblés en un chignon parfait maintenue par deux baguettes. Une sorte d’ange déchu au milieu de toute cette foule. Je les entends crier, je les entends pleurer. On me bouscule. On me presse d’avancer, de bouger. Mais vers où ? Pour aller où ? La panique règne et je reste aussi calme qu’à mon habitude. Quelqu’un presse mon bras, il gémit, il pleurs, il demande l’aide. Je baisse les yeux vers cette jeune fille à genoux devant moi. Je crois que jamais je n’ais adressé un regard aussi glacial à qui que ce soit. Elle prend peur, recule, ses larmes redoublent et je suis dans l’incapacité de l’aider, bien que son regard m’implore.



Tu veux que je te dise qu’on va sortir d’ici ? Que tu n’as rien à craindre ? Que l’on restera tous vivants ? Non. Désolée. Je ne peux pas mentir. J’affiche ce visage neutre et impassible, mais ce n’est qu’une façade. En vérité je boue. Je n’ai pas peur, non, pas pour l’instant. Je suis simplement excédé. Je ferme les yeux. Je dois me calmer. Il faut que je me calme. Je respire. Lentement. Très lentement. Mon katana est là je sens sa poigné dans ma main. Je le serre un peu plus fort. Hana To Yume… Je le sors à peine de son fourreau, quelques centimètres de lame, tout juste. Juste pour sentir cette lame glaciale contre mes doigts. Je sens les gens autour de moi qui murmurent, qui s’écartent, il y a une personne qui hurle un peu plus fort que les autres. Je laisse tombé mon katana dans son fourreau. Des gens semble ses détendre. On est trop serré ici. On me touche, on m’effleure, on me pousse.



Oh pitié écartez-vous ! Je me force à me concentrer sur autre chose. Je fais un pas. Deux peut-être. J’entre ouvre les yeux. On me regarde avec des yeux ronds. A-t-on, peur de moi ? Oui j’ai une arme. J’ai toujours une arme. Je suis moi-même une arme. Cela vous choque ? J’en ais toujours une pourtant. Je suis ma propre arme de toute façon. Oh pitié cessez de me fixer ainsi, je ne suis pas un assassin, ce n’est pas moi qui tue tout le monde dans ce foutu lycée. J’ai même pas voulut être ici moi. Il y avait ma grand-mère. J’étais juste partie en voyage, après les examens. Je n’ais jamais renoncé à Todai. Cette prestigieuse université qui n’a jamais été devancée. J’aurais pu le faire. Je voulais le faire. J’ai dix-sept ans ! Qu’est-ce que je fiche dans ce lycée moi ? J’ai l’impression d’être entouré de gamin hystérique. Arrêter donc de gueuler ! Merde à la fin ! Ca arrangera rien ! Vous pourriez pas vous la fermez simplement ? Vous croyez que hurler va arranger les choses ?



Mayuko avançait sans vraiment en être consciente. Elle s’efforçait simplement d’avoir un but à atteindre. Certaine personne, en voyant son katana noir orné de fleur argentée s’écartait sur son passage. Les autres, elle les poussaient sans ménagement. Des gens la regardaient étrangement avec ces visages que l’on prend lorsque l’on est au comble de la peur. Il ne pensait pas que c’était elle, qui tuait tout le monde. Il se demandait si elle n’était pas simplement devenue folle. Parce qu’elle ne criait pas, elle ne pleurait pas, elle ne transpirait pas, elle n’avait pas froid non plus, elle ne semblait pas frissonné, elle n’avait pas la chair de poule, elle se tenait parfaitement droite dans ce lourd kimono en soie blanche immaculée. Elle ne se dirige vers aucun endroit en particulier. Ou plutôt si. Une porte. Il y a une porte au fond de ce couloir Mayuko. Vas-y. Marche. Lentement. Tu vas y arriver ? Tu peux le faire.



La jeune fille trou cette masse d’élève qui crie, qui pleurs, qui gémisse et se plaigne. Elle avance en silence, la tête haute, sans faire attention à eux. Elle regarde droit devant elle. Cette porte. Cette issue. P as qu’en la franchissant, elle puisse regagner Tokyo ou rentrer chez elle, mais juste échappé à ce bruit, à cette odeur nauséabonde que dégagent tout ses corps erré les uns contres les autres.



Laisser moi sortir. Je veux m’échapper. Pousser vous. Ecartez-vous. Vous implorez mon aide ? Vous ne savez même pas ce que vous voulez. Je ne peux pas vous aider. Je ne peut rien pour vous, alors soyez gentil poussez-vous de là. Quand vous aurez un but précis, un endroit à atteindre, une personne qui vous est cher à retrouver dans cette masse informe que nous formons tous, oui, d’accord, je vous aiderai. Mais vous n’avez aucun but. Ne m’approchez pas, j’ai une arme, j’ai peur de m’en servir si vous m’énervez trop. S’il vous plaît ne touchez pas mon kimono, ne m’approcher pas de trop près, rester loin, et tout ira bien pour vous. Aller, ce n’est pas si dur après tout. Oui vous m’énervez. Ne me regarder pas comme ça, vous comprenez bien que je ne vous supporte pas, en cet instant. Vous ne semblez pas le comprendre, pourtant cela se voit. Et dire que l’a peur n’a même pas pour effet de vous faire taire…



Mayuko s’approchait de la porte. Son esprit était fixé sur cette porte, sur cette issue. Elle planait au-dessus des autres n’ayant pour seul objectif que d’atteindre cette porte. Elle ne voyait qu’elle et n’entendait qu’un vague bourdonnement à la place du brouhaha qui régnait dans le hall du lycée. Elle avançait. Elle n’était plus qu’à quelques mètres de cette porte qu’elle attendait tant quand soudain… Une main se posa sur son épaule. Elle se retourna brusquement…



Toi. Oui toi, là. J’espère que tu as une bonne raison pour m’interrompre comme ça. Oula. Hein ? De qui tu me parles ? Allen Takahashi ? C’est de lui que t’essaye de me parler ? Je ne le connais pas vraiment mais je l’ais déjà aperçu. C’est lui que tu cherches ? Tu veux vraiment le trouver ? Bon. J’avais dit que j’aiderai les gens qui avait vraiment un but précis, et puisque tu à l’air d’en avoir un, je vais t’aider. Je ne faillit pas à ma parole. Même celle que je n’ais pas vraiment prononcé. Tu sais que c’est vraiment de la folie à l’état pure que de chercher quelqu’un dans ce bordel inomable ? j’espère que tu tiens à lui et qu’il va t’acceuillir à bras ouvert après parce que sinon, j’aurais fait mon bordel pour rien moi. Bon. Trouvons donc Allen…



Mayuko regarda le jeune homme qui se présentait devant elle. Elle posa une main sur son épaule, autant pour lui parler que pour le soutenir. Il n’avait pas l’air de tenir très bien debout. Elle savait bien que c’était vraiment la panique et s’il voulait chercher Allen Takahashi, ils allaient avoir du mal, mais ils pouvaient s’en sortir. Mayuko Uotani s’en sortait toujours. Ou du moins, elle espérait toujours s’en sortir. Elle parla au jeune homme sans crier, d’une voix douce, mesurée et parfaitement calme.



_ Tu cherches Allen Takahashi ? C’est bien ça ? Je ne sais pas où il est. Mais il doit bien être quelque part au milieu de cette foule. Je peux t’aider à le chercher si tu veux. Viens…



Elle n’avait même pas pris la peine de ses présentée. Le jeune homme’ qu’elle avait devant elle s’en fichait de toute façon. Il cherchait quelqu’un. Elle allait l’aider à le trouver. Ou du moins elle ferait de son mieux et le plus rapidement qu’elle pouvait parce qu’elle voulait filer d’ici en vitesse. Elle allait agir calmement. Le jeune homme avait l’air vraiment paniqué, il voulait vraiment retrouver cette personne, et il devait avoir peur de la perdre. Bon. Euh… Mayuko avait saisit le bras du jeune homme tant elle avait peur qu’il tombe. Parce que s’il tombait pour de bon, il risquait de se faire piétiner par une marrée d’élève. Et ce n’était sûrement pas la meilleure manière de retrouver la personne qu’il cherchait. Non certainement pas. Et par la même occasion elle avait plongé son regard dans le siens. Histoire de lui dire qu’il pouvait compter sur elle(malgré qu’elle pensait qu’il n’y parviendrait pas vraiment) et qu’elle ferait tout son possible pour l’aider à retrouver Allen. Elle lisait la panique dans les yeux du jeune homme et s’était assez effrayant de voir à quelle point il avait l’air attaché à la personne qu’il cherchait. Mayuko l’avait été aussi, attaché à certaine personne, mais pas à ce point. Ou du moins, pas qu’elle s’en souvienne…





[Moi non plus, pas relu, j'espère que ça crain pas trop ...]
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Seiji Inoue
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MessageSujet: Re: H elp   H elp EmptyMer 2 Jan - 12:51

J’ai mal. Qu’auraient écrit les poètes à cet instant ? Est ce qu’ils auraient décrit la douleur insupportable du fond de leurs poumons, où bien la vue qu’ils avaient face à eux ? Sans doute auraient-ils perçu beauté en la créature que j’ai interrompue dans sa course ? Peut-être l’auraient-ils seulement comparée à un ange compte tenu de sa tenue d’un blanc immaculé. Pourtant, mis à part cette douleur surpuissante, je ne reconnais aucun sentiment. J’ai posé ma main sur son épaule parce que j’avais pour une fois, seulement, besoin de quelqu’un. Enfin, non, ce n’est pas la première fois. Justement, ce qui ce crée en moi est une panique pure, parce que j’ai besoin d’une personne. Pas de cette jeune fille, bien qu’elle me permettra peut-être de le retrouver, mais la personne que je cherche vraiment. Je ne ressens face à elle que le vide, c’était déjà bien pour elle. Je pourrais la haïr comme tout les autres, mais elle me dit qu’elle va m’aider, alors je supporte. Je ferme les yeux plusieurs fois, les larmes semblent vouloir couler à tout prix, mais je les retiens avec force. Je ne distingue plus rage de panique, haine d’amour, tristesse de souffrance. Je veux encore crier, mais ma voix ne sort plus du fond de ma gorge. Ce brûlant dans ma gorge contraste avec le froid de ma peau. Je comprends pour la première fois de ma vie l’expression « En avoir des sueurs froides. ». Je manque de m’évanouir mais me retiens.


Je n’ai jamais aimé le blanc, cette pureté est trop abstraite pour me plaire. Comme le noir, le blanc ne peut exister, car la perfection est impossible, tout comme l’imperfection totale. Mes vêtements sombres ne sont pas noirs, et sa tenue n’est pas blanche. Cette fille n’est pas totalement pure, je ne suis pas totalement sale. Alors j’accepte de la supporter pendant un instant. Cette théorie sur le noir et le blanc me vient de mon frère. Masami est encore celui qui guide mes pas. Je ne sais pas si ce qui me pousse à rechercher Allen est de l’attachement. Ce mot me paraît si faible. Notre relation est si étrange. Pourtant, Masami m’a aussi apprit à tenir une promesse. Si je ne le fait pas, qu’adviendra-t-il de son opinion sur moi ? Non, ce n’est pas ça qui m’effraye. Je ne veux pas tenir cette promesse parce qu’il faut, mais parce que je le désire, simplement. Je dirais donc : Qu’adviendra-t-il de lui si je ne le rejoins pas ? Je revois son visage en fermant de nouveau les paupières. La fille me soutiens pour ne pas que je tombe, je ferme les lèvres pour ne pas me retirer violement de ce contact. Je n’aime pas qu’on me touche, je ne supporte pas ça. Je… Je ne peux pas m’écarter, parce qu’elle veut m’aider. Si je recule, elle le prendra mal, et ne pourra m’être d’aucune utilité. Je m’en fous de son identité, je veux juste quelqu’un qui ne soit pas ravagé par l’hyperventilation, les crises de tétanie, ou la cigarette. J’ai juste besoin de quelqu’un qui pourra m’aider à le trouver. Peu importe les sacrifices à faire.


J’entends ses propos au loin, elle l’a bien compris. Je n’ai même pas la force d’articuler son nom, mais pourquoi es-tu tomber sur moi, bon sang, Allen Takahashi ? Tu aurais au moins pu tomber sur quelqu’un qui ne serait pas en train de craindre de s’effondrer d’une minute à l’autre sur le sol. Tu aurais du tomber sur quelqu’un qui t’aurait directement retrouvé, ou plutôt, qui ne t’aurais jamais quitté. Parce qu’après tout, qu’est ce que je faisais loin de toi ? Qu’est ce que je foutais loin de toi, pendant tout ce temps ? Qu’est ce qu’on a seulement partagé, toi et moi ? Juste une soirée. Puis, trop accroché à mon stupide orgueil, je n’ai simplement plus pu te regarder en face. Personne ne pourra prédire ce qui ce passera si je te retrouve. Du moment que tu es vivant, peut importe que tu me déteste. Mais là, je reste immobile, je ne fais rien, les secondes semblent des siècles pour moi, et au lieu de bouger, j’épilogue dans ma tête toute ces choses qui me font penser à toi. Quelle personne profondément stupide je suis. Cette fille vient de finir ses paroles, et je la regarde à demi conscient. J’aurais pu la trouver belle, il y a quelques semaines. Je ne trouve plus jamais personne beau. Les gens m’importe peut. Et comme un être imbécile, la bouche entrouverte d’où s’échappe de très faibles expirations, je pense qu’il n’y a que toi.


Je glisse faiblement ma main à mon col et détache un bouton de ma chemise pour libérer mon cou un peu plus qu’il ne l’est déjà. Je me fais bousculer par quelqu’un mais n’ai même plus la force de lui crier dessus. J’essaye d’articuler, en entrouvrant mes lèvres sèches un léger « Gomen Nasai » à peine compréhensible, je ne sais pas si elle saura que c’est à elle que je l’adresse, et pas à la personne qui vient de me bousculer Je ne suis pas encore assez fou pour ça, vous voyez ? Mais elle, que comprendra-t-elle ? Lentement, j’essaye de reprendre le cours de ma respiration. Je me souviens alors ‘un phrase qui décrivait cette sensation « Ca fait un mal de chien, mais on n’en meurt jamais ». Je ne sais même plus de qui elle vient, j’ai tout oublié, il n’y a que conseils de Masami et lui que je n’oublie pas, comme dans chaque situation difficile que j’aie vécue. Lentement, j’arrive mieux à respirer, les gens ont peur d’elle, parce qu’elle est armée, alors ils s’écartent, alors j’ai de l’espace pour expirer avec lenteur. J’ai eu de la chance de tomber sur cette fille là. Je finis par articuler avec moins de difficulté cette fois, malgré qu’avec une voix assez rauque, tout de même.



Oui, Allen Takahashi. S’il vous plait… Il a certainement du trouver un endroit… Plus calme… Il n’aime pas … Il…



Je ferme les lèvres avec force et m’empêche une nouvelle fois de pleurer. C’est ridicule les larmes. Je suis ridicule et cette situation aussi. Pourtant, peut-on lutter contre quelque chose de plus fort que sois ? Cela rime-t-il à quelque chose ? Je ne crois pas. Et même si c’était le cas, je ne m’arrêterais pas. Plutôt crever que de penser comme ça. Je dois, par ailleurs, cesser de penser pour y arriver, je dois cesser de me répéter toutes ces histoires stupides. Je ne dois plus penser qu’à mon but et qu’à ce que je veux réellement en cet instant. C’est connu : « Quand on veut, on peut. » La, je veux le retrouver. Avec l’aide de cette fille ou non. Je sais qu’il a été plus ingénieux, il doit certainement s’être callé à un endroit où personne ne peut le toucher. Il doit tenter de s’éloigner de la foule. Bref. Je fixe évasivement la jeune fille, je suis un peu faible, mais je distingue à présent les traits de son visage. Je la connais de vue, sans plus. Elle a sa petite réputation aussi, Uotani. C’est vraiment elle qui va m’aider ? Je me redresse un peu, m’aidant toujours avec son épaule. Je tente néanmoins de ne pas lui faire mal. Je ne suis pas comme ça. Je la regarde, reprenant toujours ma respiration légèrement saccadée.



Dans quel endroit de ce hall fait-il le plus calme, tu crois ?




Le fait d’avoir enfin aperçu et reconnu son visage, je me rends compte que le tutoiement m’est imposé. Néanmoins, je n’ai pas le temps de m’étendre sur des règles de politesses stupide. Je veux le trouver, alors, plus rien d’autre n’a lieu d’être dans mon esprit. Ou plutôt, presque rien. Ce n’est que soulagé d’avoir trouvé quelqu’un, et rassuré que ma crise se calme un peu que je me rends compte de la douleur dans ma main. Je constate que je n’ai toujours pas desserré mon poing et le regarde lentement, dépliant mes doigts, constatant que ma rage a laissé des traces d’ongles sur ma paume. Je regarde brièvement Uotani, avant de frotter ma main, n’y portant de nouveau plus attention. J’espère qu’elle a de bonnes hypothèses, et qu’elle est intelligente. J’ai au moins besoin de ça, à défaut de ne pas avoir les neurones nécessaire mis en marche.


Je relève la tête, et n’attendant pas sa réponse, je lui murmure un léger « merci ». Je ne sais pas parler plus haut, ma fierté à encore sa place ici. Seiji Inoue ne remercie pas si facilement, mais là, c’est un cas à part. Je sais qu’elle aussi à sa fierté. Je ne lui demande rien d’autre qu’un peu d’aide. Il est normal que je la remercie. Ce n’est pas n’importe quel service, ce n’est pas un but quelconque.

Allen, encore une promesse à laquelle tu ne pourra pas croire, mais je t’assure que je vais te retrouver. Peut importe si tu as besoin de moi ou pas.
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Mayuko Uotani
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Mayuko Uotani


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MessageSujet: Re: H elp   H elp EmptyMer 2 Jan - 22:45

Les gens s’amassent autour de nous, ils nous regardent, nous fixe et murmure nos noms. Inoue. Oui c’est ça, Seiji Inoue. C’est comme ça qu’il s’appelle. Mais peu importe de toute façon. Cette foule impropre nous montre du doigt et nous lance des regards dédaigneux. On a rien fait et cette bande de gamin apeurée s’imagine des trucs pas clairs. Hey ! Moi j’ai juste accepté de l’aider. Ah, mais vous êtes vraiment tous des imbéciles. Y a-t-il dans ce hall une personne un peu moins stupide que les autres ? Quelqu’un se permet de me toucher, les gens se resserrent autour de nous… je fait mine de sortir mon arme. Il se bousculent tous pour s’écarter de nouveau et se retrouve à une distance suffisamment respectable de moi pour que je puisse tenter de me calmer et respirer un peu plus normalement. Mon visage reste froid, impassible. Il m’est impossible d’exprimer une quelconque émotion en les regardant, en les voyant autour de moi. C’est pas vraiment le moment, mais je me demande d’où ils connaissent tous mon nom. Je crois pas avoir tuer qui que ce soit dans ce lycée, ni ailleurs en fait. Et si c’est parce que je garde Hana To Yume avec moi presque tout le temps, je dois dire qu’ils sont encore plus pitoyables que je le pensais. J’ai envie de leur hurler de se taire et de s’écarter que je puisse aider Inoue, que je puisse sortir d’ici. Il me dégoûte tellement que je n’arrive même pas à ouvrir la bouche, pour leur parler, à eux. C’est peut-être arrogant, mais il me semble que ce serait trop d’honneur. C’est pas vraiment le moment, mais j’ai ma fierté et je ne la lâcherai pas. Ca peut paraître ridicule, je le sais, mais je m’en moque. Je ne peux pas l’être plus qu’eux. Personne ne le peut. Je regarde le jeune homme qui me fait face. Il tient à peine debout et il manque s’évanouir mais il tient bon. Si je n’avais pas été autant de fois dans le même cas que lui, je l’aurais sans doute admiré…



Mayuko s’efforçait de respirer calmement. Elle n’avait pas peur, elle était juste énervée. Une chance que tout le monde s’écarte à la vu de son katana. Il lui semblait que le jeune homme reprenait quelque couleur, mais elle n’en était pas franchement certaine et s’efforçait de l’aider, mais il tenait de mieux en mieux debout. Son regard se perdit un instant dans la foule et elle se rendit enfin compte que si elle ne sortait pas d’ici, elle allait rapidement devenir folle. C’était donc un mauvais présage parce que si elle s’énervait, vraiment, vraiment, toute cette foule aurait véritablement de quoi s’inquiéter. Elle s’efforça de respirer calmement, encore plus lentement que d’habitude. Une mèche de cheveux qui avait réussit à s’échapper de son impeccable chignon vint lui tomber devant les yeux, assombrissant un peu plus son regard d’un noir déjà profond. C’était étrange, cette opposition. Son kimono blanc et ses yeux noirs. Une raison de plus pour que les gens la regardent bizarrement ? Elle avait l’habitude. Soudain, en baissant les yeux, elle se rendit compte que son point était fermé. Regardant fixement sa main gauche, elle déplia doucement ses doigts…



Quand j’ai aperçu ce que j’avait dans la main, j’ai légèrement vacillé, de façon imperceptible et j’ai serré plus fort mon katana pour ne pas plutôt le lâcher et plaquer un main sur ma bouche. J’en aurais presque versé une larme, mais je m’y refuse. Trop, beaucoup trop de fierté pour ça. Je ne pleurs presque jamais, alors ce n’est certainement pas en public que je vais m’y mettre et surtout pas face à une bande d’élève complètement taré. Et puis la raison de cette unique larme versée aurait été toute autre que ce torrent de larmes que déverse cette foule malpropre. J’aurais du pleurer, ou j’aurais du crier. Mais à la place de tout cela, je me suis contenté de rester immobile à fixer ce minuscule pendentif au creux de ma paume. Tant de souvenir m’assaille que la tête me tourne. Mon regard se trouble légèrement. Je me souviens bien que je l’ai retrouvé juste en enfilant mon kimono et que je me suis dit que… Je ne sais même plus, en fait, parce que c’est là que je me suis retrouvée dans ce hall bondée et que j’ai tentée de sortir d’ici. J’ai gardé ce pendentif dans la main. Mon porte-bonheur perdu. Je n’y ais jamais cru. Surtout vu ce qu’il s’est passé après… Une clé de l’immortalité. C’était ça, ce petit pendentif que je tenais. Dans l’Egypte antique, les dieux remettaient cette clé aux pharaons. C’était Akira qui me l’avait ramenée d’Egypte. J’avais rit quand il m’avait dit que cela me porterais bonheur. C’était juste après qu’il m’annonce son départ pour Sendai. Il avait promit de revenir et il avait dit que ce pendentif veillerait sur moi et me protègerais et me rendrais heureuse, jusqu’à ce que l’on se revoit. C’était son plus gros mensonge, sûrement. La voir, juste après avoir vu son corps dans les décombres m’avait fait tellement mal que j’avais traversé tout le quartier en courant, et j’étais arrivée jusqu’au lac. Je m’étais planté, juste devant et j’avais jeté le pendentif, accroché à sa chaîne le plus loin possible. Il avait sombré sans bruit. Je l’avais regardé avec un air froid et détaché. Quand j’y repense, je me demande comment je pouvais regarder cette scène avec autant de détachement alors que je venais tout juste de voir Akira mort. Et puis grand-mère était arrivé. Je ne sais pas pourquoi, ni comment elle avait eut vent de toute cette histoire, mais je sais que quand elle a parlé, elle avait l’air contrarié. Et elle m’a ordonnée d’aller rechercher le pendentif au fond du lac. Je ne voulais pas. Elle m’a parlé pendant une heure, mais je ne voulais toujours pas. Je me suis contenté de partir, toute la journée je suis restée à errer en ville, dans le quartier de Shibuya. Mais je ne suis rentrée dans aucun magasin, je n’avais pas le cœur à le faire. A la fin de la journée j’ai courut jusqu’au lac, j’ai sauté, toute habillé. Pendant des heures j’ai cherché, sans relâche dans l’eau glacée de ce petit lac et je l’ai retrouvé. Je ne me souviens pas avoir été plus soulagé qu’au moment où mes doigts se sont refermés sur cette petite chaîne en argent au bout de laquelle pendait cette clé, aussi appelé clé de la vie. Je suis remontée à la surface et mes larmes se sont mêlées à l’eau boueuse du lac. C’est la dernière fois que j’ai pleuré. C’était il y a un an. Ensuite j’ai perdu le pendentif. Je crois que c’était à moitié volontaire, parce que ça me permettait de mieux oublier. Mais enfin… D’un coup le souvenir d’Akira qui faisait les cent pas me frappe et je me demande ce qu’il aurait fait s’il avait été là. Il a toujours détesté la foule. Il a toujours détesté attendre. Il en aurait hurlé. Je le revois faire les cent pas, je le revois sursauté à la moindre personne qui le frôlait. Je m’en étais toujours un peu amusé, mais en cette instant, il me manque plus qu’en tout autre…



Mayuko se reprit. Elle pris le pendentif et l’accrocha à son katana, puis elle releva la tête et regarda de nouveau Seiji. Juste au moment où il articula avec peine quelque chose de presque incompréhensible. « Gomen Nasai » ? Pourquoi ? Elle s’était fait la promesse d’aider quiconque en aurait besoin et aurait un véritable but. Il voulait trouver Allen ? Elle allait l’aider à trouver Allen. Et ensuite elle sortirait d’ici. Elle se l’était jurée. A elle-même, pas à lui, certes, mais c’était bien suffisent. Trouver Allen. Bon. Elle se redressa un peu. Il avait parlé d’un endroit calme. Traduction : Allen Takahashi n’aimait pas les endroits encombré hors un hall bondé est un endroit extrêmement encombré. Okay. Message reçu. Bon. L’endroit le plus calme de ce hall ? Parce qu’il y a un endroit calme dans le coin ? La seule solution qu’elle avait trouvée elle, c’était de sortir…



Je me redresse, je me hisse sur la pointe des pieds et je scrute le hall. Riens de s’en détache, toujours cette même foule compacte où l’on ne voit rien. Je réfléchis très vite, analysant la situation. Si il aime les endroits calmes, le plus logique serait que, comme moi, il cherche à s’échapper d’ici. Mais il n’y qu’une seule issue accessible et c’est celle que j’avais presque atteint avant que Seiji m’interpelle. Autrement dit, Allen se trouve autre part, sinon on l’aurait déjà repéré. Je scrute tout les recoins de la salle à m’en faire ma aux yeux. Je ne vois vraiment pas où il pourrait se trouver. Mais j’aperçois quelque chose qui dépasse à peine, à l’autre bout du hall.



_ La statue. La statue en grès rose à l’autre bout du hall. J’avais remarqué l’autre jour en passant qu’il y avait un espace assez grand entre la statue et le mur. Franchement, s’il n’a pas voulut sortir d’ici, s’il n’est pas perdu dans cette foule et s’il tient tant à être au calme, on peut supposer qu’il se trouve là. Mais je doit admettre que ce serait vraiment une drôle d’idée…



Je viens tout juste de la remarquer cette statue en grès rose. Elle jure avec tout le reste et elle est vraiment moche, en plus de ne pas être très grande, mais c’et une statue et il y a un espace vide derrière. Assez grand je dois dire. C’est même bizarre mais je m’en fiche. Personnellement, moi aussi je veux être au calme et je trouve qu’il est nettement plus simple de sortir d’ici discrètement, de s’éclipser. Je ne pense pas que se cacher au milieu de la foule soit le meilleure moyen pour se soustraire à elle… m’enfin chacun son truc. Et dire que je vais devoir le traverser deux fois ce hall si je veux retrouver cette porte, après. Et encore. Si Allen est bien près de la statue. Parce que sinon je vais devoir le arpenter en long en large et en travers. Mais bon. Je ne me plain pas, c’est moi qui l’ai bien voulut. Je me le suis même promis. C’est étrange… Cette statue… Elle me rappelle la statue que j’avais trouvée, une fois dans le grenier. Je me souviens même, un jour, en rentrant dans le hall de la maison, l’avoir vu trôner dans un coin de notre entrée tout de marbre blanc. C’était Papa qui l’avait fait mettre là. Maman était tellement furieuse qu’elle avait hurlé pendant une heure en attendant que Papa rentre. Et papa avait dut parlementer pendant des heures en disant que c’était pas de sa faute, que cette statue appartenait à sa grande tante et qu’il n’avait rien fait pour la retrouver là. Maman avait finit par entendre raison et c’était ainsi que l’affreuse statue (qui s’avérait être un lion poussiéreux) c’était retrouvé dans le grenier. Et encore, maman avait céder au dernier moment(c'est-à-dire avant de traverser Tokyo histoire d’aller expliquer à la grande tante que la maison Uotani n’était PAS un magasin où ils vendaient des antiquités). C’était le bon temps ça. Enfin pas tout a fait. Parce que Maman partait déjà de la maison et Papa faisait de plus en plus longs voyages d’affaires…



Mayuko releva quand même la tête, s’arrachant une fois encore à sa rêverie, elle fixa Seiji, attendant sa réaction. S’il voulait trouvé Allen, il fallait qu’ils bougent de là.
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