:x: Fumiko Kawashita :x: [Validée]

- Votre Personnage -

Prénom, Nom : Fumiko, Kawashita

Âge : 15 ans

Caractère : La demoiselle n'est pas des plus banales, comparées aux autres étudiantes, mais il y a toutes sortes de monde pour faire un monde. Quoique, en vérité, on ne peut pas considérer Fumiko comme un cas particulier d'extravangance. Il s'agit simplement d'une adolescente qui se cherche et qui, malheureusement, n'a pas trouvé de meilleur moyen pour s'aider que d'utiliser les autres. En effet, c'est une jeune fille plus ou moins populaire, qui a plusieurs amies, mais qui ne ressent pas de 'réelle amitié' envers eux. Elle les garde près d'elle parce qu'elle sait que seule elle n'est pas aussi forte qu'elle le voudrait. L'adolescente porte une attention plus particulière à l'aspect social que scolaire, car pour elle il est évident que ce n'est pas avec des bonnes notes que l'on a des amis. Par contre, ne sont pas nombreux ceux et celles qui désirent vraiment être ses amis car Fumiko marche au principe de « action - réaction ». Elle est en effet très impulsive et a toujours une belle réserve de venin à cracher sur les gens qui l'embêtent. Certains semblent l'envier car elle se tient toujours droite malgré la situation, mais s'ils savaient quelle froussarde est cette pauvre Kawashita-san, ils cesseraient sûrement de se demander comment elle fait pour ne pas craindre la mort. Oui, car en réalité, la jeune fille n'est pas du tout courageuse. Elle a peur de beaucoup de choses et il suffit de peu pour l'effrayer. L'avantage est qu'elle est devenue maître dans l'art de cacher ses sentiments et souvent, malgré sa peur maladive, elle arrive à se moquer des autres et à faire comme s'il n'y avait rien.

Fumiko peut parfois être violente avec les gens qui la contrarient. Combien de fois ses soeurs ont-elles goûté à sa colère, je ne saurais le dire. Elle n'hésite pas à empoigner ses interlocuteurs par le col pour leur parler dans le blanc des yeux, s'imaginant peut-être qu'ils entendent mieux ainsi. C'est une jeune fille très hypocrite aussi ; elle réussit souvent à rabaisser les autres pour tourner la situation à son avantage et montrer au reste du monde qu'elle est la meilleure. Elle n'est pas particulièrement vantarde mais lorsqu'elle réussit quelque chose, elle ne supporte pas qu'on tente de la surpasser, même inconsciemment. Pour la jeune fille, c'est une question de compétition. Tous les autres sont des rivaux dès que se présente l'occasion de se démarquer. Elle veut être la meilleure aux yeux de ses enseignants et de ses parents, c'est une question de fierté. D'ailleurs, Fumi-chan est très susceptible et orgueilleuse, ce qui fait qu'elle est facilement dérangée et qu'elle ne se gêne pas pour se faire justice à elle-même. Et à ses 'amis' aussi pendant que nous y sommes. Car depuis le début de la malédiction du téléphone, elle a perdu des gens à qui elle tenait et elle est bien décidée à venger la mort de ceux qui ont été parfois amis et confidents. En somme, on peut dire qu'elle est compétitive, vindicative, impulsive et un tas d'autres qualificatifs qui finissent ou pas en 'ive', mais qu'elle sait pourtant que seule, elle n'a pas la force de s'en sortir.

Sa Réaction face aux messages reçus sur les portables : Fumiko est totalement paniquée. Au début, elle n'y croyait pas, puis les gens ont commencé à mourir et chaque fois que son portable sonne, elle a des sueurs froides. Elle craint les messages manqués et répond à tous, absolument tous ses appels depuis. Devant les autres, elle joue les durs et se moque de ces histoires, mais lorsqu'elle est seule, elle jete toujours un coup d'oeil inquiet à sa boîte de messagerie.

Autre(s) : Fumiko a un petit tatouage, une cerise solitaire sur son omoplate droite.


- Test Rp -

Sujet 1 :
Les cours venaient de se terminer et Fumiko quittait le lycée, excédée. Elle passa son sac à dos sur l'une de ses épaules, lissa sa jupe et jeta un coup d'oeil au ciel : il ne pleuvait pas. Pas encore du moins. Le temps était cependant couvert et il y avait risque d'averse. Elle détestait la pluie. Chaque fois qu'il pleuvait, elle oubliait son parapluie et ses cheveux se retrouvaient trempés. Son parapluie se trouvait présentement quelque part dans la penderie de l'entrée et elle, dans le hall de l'école. L'adolescente passa la porte et soupira avant de prendre le chemin de la maison. En moyenne, le trajet lui prenait vingt-cinq minutes -elle avait approximativement calculé plusieurs fois. Elle s'engagea sur le trottoir puis sortit son lecteur MP3 et installa ses écouteurs. L'air de 'Tsumi' de H.and.MC s'éleva et comme elle connaissait le chemin par-coeur, elle ferma les yeux un instant tout en fredonnant la mélodie. Les temps étaient durs ces jours-ci. L'atmosphère était si tendue qu'elle en était presque palpable. L'angoisse enserrait le coeur des uns et des autres. Même Fumiko n'y échappait pas. Les choses allaient de pire en pire à mesure que les gens étaient victimes des messages. C'était mine de rien un brin effrayant tout ça...Chaque fois que son téléphone sonnait, la jeune fille se faisait un devoir de répondre, pour être certaine de ne jamais tomber sur l'annonce de sa mort.

Son portable sonna dans son sac. Et elle continua de chanter, sans entendre la sonnerie qui n'était pas la sienne. Ce n'était pas l'air entraînant de 'Black Sunshine' mais plutôt une série de notes à donner froid dans le dos. Une mélopée qui rappelait les cimetières et les églises désaffectées, la nuit, le froid...la mort. Mais elle n'entendit que la dernière note et elle fronça les sourcils avant d'arrêter son lecteur de musique. La jeune fille cessa de marcher et posa son sac par-terre. Elle enleva ses écouteurs et sortit son portable en tremblant.

« Liste des appels manqués :
De : Kawashita Fumiko - 19h47, Vendredi »

Il lui sembla que son coeur manquait un battement. Elle posa une main contre sa poitrine, inspirant profondément, puis composa son numéro afin d'écouter ses messages. Elle déglutit et posa le combiné contre son oreille, s'attendant au pire. Elle entendit alors des pas. De simples pas, lents, pas effrayés du tout. « Peut-être cela signifie-t-il que je serai épargner ? », pensa la demoiselle avec espoir. Vendredi. Cela lui laissait deux jours. Deux jours encore avant de...Elle entendit quelque chose tomber, ressemblant fortement à l'impact d'un sac sur un sol de gravier. Une respiration plus rapide résonna alors dans le portable, la sienne.

« C'est haut...Je dois redescendre. », fit sa propre voix, nerveusement. Quelques pas se firent de nouveau entendre. « Je ne peux pas rester ici...Je ne veux pas...Non...Non ! »

Fumiko perçut ses propres pleurs. Elle répétait un « Non » murmuré, puis bientôt crié et enfin un hurlement déchirant. Le choc sourd d'une chute. Et finalement le silence. Était-elle elle aussi victime de la malédiction du téléphone ? Ce message lui annonçait sa mort ? Il ne lui restait que deux jours...Comment allait-elle mourir ? Déjà, elle tomberait de haut. Quelqu'un la pousserait ? Ou alors se jetterait-elle de son propre gré en bas ? Non, impossible. Dans ce message, elle criait qu'elle ne voulait pas. Elle répétait sans cesse « Non ». Elle savait donc qu'elle mourrait. Évidemment, puisqu'elle aurait reçu un appel lui annonçant. Fumiko fixa son portable comme une créature diabolique, cherchant une solution à ce message effrayant. Devait-elle l'effacer ? Cela ne changerait rien à sa situation...Ne racontait-on pas que le message pouvait être envoyé à quelqu'un, pour se débarrasser de la menace de mort ? L'adolescente tremblait, les yeux remplis d'eau. Elle entra dans son répertoire téléphonique, fit le tour de sa liste deux fois, incapable de s'arrêter sur un choix.

« Pourquoi...? », gémit-elle en essuyant d'un revers de main ses larmes. « Pourquoi ça..? Pourquoi ça m'arrive à moi ! »

Elle se laissa tomber contre le sol, à genoux et sélectionna sur un coup de tête le numéro de Yoshioka Akane, une fille de sa classe qui l'avait insulté le matin même.

« Message envoyé. »

Son coeur battait la chamade, sa tête tournait, elle avait la nausée. La jeune fille laissa tomber son portable au sol et se releva avant de poser le talon de sa chaussure sur l'appareil maudit. Elle donna un grand coup et le petit téléphone se brisa sur le coup. À la fois enragée et appeurée, la jeune Fumiko toute en larmes reprit son sac et se mit à courir vers chez elle, entendant encore résonner son propre cri d'horreur. Fumiko atteignit la maison en un temps record ce jour-là. Elle laissa tomber son sac dans l'entrée et courut s'enfermer dans sa chambre ; elle verrouilla la porte et se précipita dans son lit pour y pleurer toute la soirée.

Lorsqu'elle ouvrit l'édition du samedi, un article parlait d'une jeune fille qui se serait jetée du toit d'un immeuble. Yoshioka Akane.


- Derrière votre Personnage -

Prénom : Marie-Anne
Âge : 16 ans
Mot de passe du règlement : [ ]
Que pensez-vous du forum ? Je le trouve très très bien ! (Sinon je ne m'inscrirais pas ^^') Avec plus de détails, j'adore le design et surtout le contexte. Je viens récemment de terminer la série Chakushin Ai (ou One Missed Call) et j'ai pu voir que l'idée est tirée de là (et du film La Mort en Ligne de Takashi Miike aussi je crois ?). Bref, tout ça m'inspire beaucoup.
Votre présence sur 7 : 3/7 ou 4/7 en général, encore que ça peut parfois être 5/7 et plus.
Où et/ou par qui avez-vous connu le Forum ? Par une amie qui a trouvé le forum génial ^^
Accepteriez-vous que votre personnage meurt (Possibilité d'en refaire un autre) ? Oh ! Euh...Ouais, pourquoi pas. Par contre, je veux une belle mort. Un truc absolument gore, mais pas trop stupide ^_^''. Du genre...euh...J'aime bien tomber en bas d'un immeuble. Ou même pire, du toit du lycée *__* !
Célébrité sur votre avatar : Ce n'est pas une célébrité, mais elle se nomme Tomoko. De cette gallerie : HakanPhotography on DeviantArt

Yôkosoooooo J'aime ^^

Bonne chance pour l'histoire =P

'Suis obligée de mettre mon histoire là, parce que mon message dépassait la limite autorisée --''

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Histoire : Katsumi et Hisaka s'étaient rencontrés au lycée. À l'époque par contre, ils ne formaient pas un couple harmonieux : ils se détestaient. Ils étaient dans la même classe et étaient sans cesse en compétition pour tout. Les notes, l'affection des professeurs, etc. Plus tard, ils décidèrent de faire une trêve et finalement, s'allièrent contre les autres. Lorsqu'ils furent diplômés, Hisaka et sa compagne formèrent un couple et tout le monde fut soulagé de les voir enfin s'aimer. À la longue, leurs disputes puériles devenaient lassantes. Quelques années plus tard enfin, ils se marièrent et un jour, Katsumi mit au monde Natsuo, son unique fils. Un an et demi plus tard, un 12 mars, ce fut au tour de Fumiko de voir le jour. Trois ans plus tard naquit Rumi et finalement Sayuri, l'année d'ensuite. Si Fumiko adorait son frère aîné, ce n'était pas le cas pour les cadettes. En effet, Natsuo et Fumiko s'entendaient à merveille et malheureusement détestaient leurs deux jeunes soeurs pour on-ne-sait quelle raison. À vrai dire, c'était surtout du fait qu'à leurs yeux Rumi et Sayuri avaient volé leur place -l'attention de leurs parents étant maintenant concentrée sur leurs deux petites dernières. Vint bientôt l'âge de l'école primaire et la barrière des âges sembla se définir entre les deux aînés et les deux cadettes. Natsuo et sa soeur entrèrent à l'école peu de temps l'un après l'autre, alors que leurs bébés de soeurs restaient dans les bras de Katsumi.

Hisaka travaillait à la tête du service administratif d'une petite compagnie dont les affaires marchaient bien. Ils étaient dans le domaine de l'alimentation et des restaurants. Il ramenait assez d'argent pour faire vivre sa petite famille confortablement. Mais ça n'était pas assez pour Katsumi. Elle avait toujours eu des rêves de grandeur, beaucoup plus que son époux. Natsuo avait huit ans et Fumiko presque sept. Leurs notes scolaires étaient excellentes. Elle leur souhaita d'être toujours les meilleurs et demanda le divorce. Hisaka en fut démoli, mais il ne put empêcher sa femme de partir. Elle prépara ses valises, annonça aux enfants qu'elle partait faire un très long voyage et qu'elle leur écrirait de temps en temps, puis quitta la maison. Natsuo, Rumi et Sayuri promirent d'attendre patiemment les lettres de leur mère, mais le coeur de Fumiko s'était fermée à cet amour à distance. Ses notes en furent affectées, la famille toute entière sembla se désintégrer. Natsuo et sa soeur cessèrent d'être inséparables, Rumi et Sayuri eurent la chance de côtoyer leur frère plus souvent, Hisaka trouva un emploi qui lui demandait moins de temps et leur revenu familial chuta. Fumiko ne lut jamais la première lettre que sa mère lui envoya ; son frère et ses soeurs pleurèrent dans les bras les uns des autres alors qu'ils ouvraient leurs enveloppes. Elle grandit en méprisant ceux qui parlaient des bons repas de leur mère et finit par étendre sa haine sur d'autres aspects. Toutes les différences étaient susceptibles de la contrarier, de lui donner envie d'haïr. Elle détestait ceux et celles qui voulaient être l'ami de ses amis -craignant qu'on lui vole sa place-, elle ne supportait pas ceux et celles qui n'étudiaient pas et réussissaient quand même à avoir d'excellentes notes -elle répandit une rumeur au sujet d'une camarade en disant qu'elle vivait une idylle passionnée avec l'enseignant.

L'entrée dans l'adolescence fut très dur pour Fumiko qui n'avait que peu d'amis. Mais au fil du temps, à force de répandre des rumeurs et menacer durement ceux qui l'insultaient, elle se monta un cercle d'amis ou plutôt de connaissances proches qui à la fois la craignaient et la respectaient. Quelques filles solitaires qui ne trouvaient pas leur place suffirent pour jouer ses 'meilleures amies'. Elles formaient un club fermé qui supportaient Fumiko et adhéraient à ses idées, ses opinions. Si elle décidait qu'un tel ou une telle n'était pas digne de confiance et qu'il fallait l'éloigner, elle avait toujours raison et ses 'amis' la suivaient -elle créa dans une de ses classes le phénomène du ijime (voir Phénomène ijime). À la maison, la situation s'était détériorée. Elle ne parlait pas beaucoup à son frère aîné et ses soeur cadettes servaient de bouc-émissaire. Son père faisait du mieux qu'il le pouvait pour faire vivre tout le monde. Katsumi continuait d'écrire aux enfants et elle ne sut d'ailleurs jamais que sa fille aînée ne lisait plus depuis longtemps. Et alors commença la malédiction du téléphone. Hisaka avait fait face à une crise de la part de Fumiko quelques mois plus tôt et lui avait acheté un portable.

Quand les gens se mirent à mourir subitement, suite au supposé 'appel de la mort', Fumiko se moqua de ceux qui y croyaient. « Comment pouvez-vous croire à de telles sottises ? », répétait-elle sans se lasser, un air hautain collé au visage, le dos droit, la tête haute. « Vous n'êtes que des idiots. » Un matin pourtant, le téléphone de Yumiko sonna. « C'est ta nouvelle sonnerie, Yumi-chan ? », demanda Fumiko avec une drôle de grimace. « C'est pas très joyeux, tu devrais la changer. » Mais toutes celles qui l'entouraient fixaient le téléphone avec horreur. La jeune fille les questionna sur ce qui se passait et le portable cessa de sonner, Yumiko l'ouvrit, écouta le message et éclata en sanglots. Elle allait mourir. Selon 'l'appel de la mort', ce serait le lendemain et elle serait tuée de façon atroce à en croire ses hurlements. Sceptique, Fumiko arracha le portable des mains de son amie et écouta le message. « Une mauvaise plaisanterie, Yumi-chan. C'est une mauvaise plaisanterie. », déclara-t-elle avant de s'éloigner. Mais le lendemain, son amie n'était plus. Les morts se multipliaient et Fumiko continua de dire aux autres que s'ils mourraient, c'était parce qu'ils prenaient les messages trop au sérieux et organisaient eux-même leur mort.

Cependant, lorsqu'ils furent enfermés au lycée, la panique s'empara d'elle.

« On peut certainement sortir, quelqu'un va se rendre compte de notre disparition, on a des familles à l'extérieur de ce lycée, bon sang ! »

Mais personne ne vînt. Et les appels ne cessèrent pas...